L'idée trotte dans la tête. Le fameux "j'aimerai que..." après reste la conception et la réalisation autrement dit: conceptualisation.
Le vrai problème c'est qu'il existe de grands écarts entre j'aimerai que, je vais faire, j'ai fais. Et je suis contente, heureuse, satisfaite et fière de la réalisation. Le j'aimerai s'est transformé en J'aime.
Pour une impulsive comme moi les idées se transforment souvent en faits. Je n'ai pas peur de me lancer, "je suis cap". Souvent l'échec ne m'effraie pas voir ne m'atteins qu'a penne lorsqu'il surgit.
J'ai même pour grande habitude de pratiquer l'auto-dérision avec ma fameuse phrase à mon sujet:"l'idée est bonne la réalisation laisse à désirer".
Est ce un mal? Qu'est ce qui est plus important, agir, foncer droit au but? Ou bien réfléchir avant d'agir, prendre le temps de laisser murire le "j'aimerai que"?
Peut-on être une personne réfléchi, méticuleuse, soucieuse de bien faire mais en même temps impulsive et fonceuse? Est-ce possible d'être les deux à la fois?
Voici mon dernier "j'aimerai que", ça a débuter par un j'aimerai traiter ma table de jardin afin de ne plus systématiquement me rentrer d'écharde. Je suis loin d'avoir une âme de bricoleur, et ce genre de travaux manuels me paraissait très fastidieux. Pourtant un beau matin je me suis levée et j'ai été acheter du papier de verre, un pinceau et de la peinture à bois. Et un bel après-midi, je me suis mise à poncer, souffler, nettoyer et peindre.
Je ne sais pas si la réalisation est à la hauteur de mes espérances, je ne sais pas si la technique employé étais la bonne, je n'ai pas fait de recherche sur le sujet du "renouveau des tables". Mais je me suis lancé et je suppose qu'avec le temps je découvrirais si mes efforts ont été en vain.
J'ai eu plaisir à faire ce petit travail domestique, et tandis que je ponçais je ne pouvais m'empêcher de repenser à cette vieille planche en bois que j'avais trouvé dans les rues de Paris. Je l'avais porté sous le bras dans le bus et le métro, je voulais en faire une tête de lit sur la quelle j'aurai apposée "Un jour mon prince viendra". J'avais tellement réfléchi à la réalisation de cette oeuvre. Je m'étais entretenu avec mes amis, j'avais même discuté conception et réalisation avec mon père. Finalement cette vieille planche en bois est rester posé dans le jardin pendant plus de quatre ans, sous la pluie, la neige, le soleil et un beau jour comprenant que je n'en ferais jamais rien ma mère a fini par la jeté.
Alors mon bon plan, foncez!!!! Tout vient à point à celui qui sait attendre n'est pas toujours une phrase qui est applicable. J'aime à penser comme le dit la devise de la Sayeret matcal* "A meïse menatseah", celui qui ose gagne. Je pense m'être souvent trompé, avoir fait souvent fausse route mais je suis sur qu'avec du recul chaque erreur m'a été somme toute très bénéfique. (woulla ça sonne kitche, mais qu'est ce que c'est vrai)
*Créée en 1957, Sayeret Matkal unités de forces spéciales de Tsahal est conçue sur le modèle du Special Air Service (SAS) britannique, dont elle emprunte la devise Who Dares Wins